Travailleurs de l’Ombre, en ces jours de printemps.
Ce sont eux qui préparent les ciels cotonneux fait d’ombres, de lumières et de
larmes mêlées.
C’est alors qu’apparait le fameux coloriste qui de son âme d’artiste va embellir nos cieux. Où part le premier pied ? Choisir la courbure,
rarement elliptique sans aucune racine. Les couleurs immuables changent de
densité selon l’humeur du jour légères et transparentes ou alors au contraire
éclatantes et chantantes.
L’arc-en-ciel est posé, viens mon tour de jouer.
Quand
moi, je l’escalade jusqu’au plus haut sommet, je joue à cache-nuage et déguste
sorbets de neige immaculée. La chevauchée ludique doit bientôt s’achever. Je glisse
jusqu’au pied de ce toboggan géant.
L’éclaircie qui s’installe, en cette fin de journée,
sonne enfin le repos des magiciens du ciel.
Clin d'œil à Fred Vargas
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire